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El-Qasr, une ville sublime qui fait rêver
La ville islamique d’El-Qasr, du chef-lieu des oasis d’El-Dakhla, au gouvernorat de la Nouvelle-Vallée (El-Wadi El-Guédid) est l’une des villes antiques qui remonte à des centaines d’années. El-Qasr était le chemin emprunté jadis par les pèlerins et les caravanes venant des pays du Maghreb à destination de la région d’El-Hedjaz où se trouvent principalement La Meque et Medine, selon Al-Youm Al-Sabie.
El-Qasr se situe à 32 kms au nord de la vile de Mout, chef-lieu de l’oasis d’El-Dakhla. Elle tire son nom des vestiges d’un vieux palais (Kasr) romain enfoui sous terre sous la ville d’El-Qasr au sud duquel se trouve la mosquée Nasr Eddine alors qu’à son point nord il y a le tombeau de cheikh Abou Bakr.
En l’an 50 de l’Hégire, El-Qasr accueilla les premières tribus islamiques aux oasis où se trouvent les vestiges d’une mosquée datant du premier siècle de l’Hégire. El-Qasr rayonna à l’ére ayyoubide et devint le chef-lieu des oasis égyptiennes. Elle était considérée comme un musée historique à ciel ouvert lors des époques notamment pharaonique, romaine, grecque, copte et islamique.
En 2015, El-Qasr témoignait de la mise en œuvre d’un énorme projet de restauration de certains de ses bâtiments et immeubles vétustes menacés d’écroulement, grâce à un don japonais. Le projet dont toutes les phases se sont achevées est supervisé par le ministère du Tourisme et des Antiquités. Construite au Xème siècle hégirien, l’urbanisation de la ville d’El-Qasr s’est poursuivie jusqu’à l’époque ottomane. Elle fut divisée en chemins, quartiers et ruelles. Chaque ruelle, au nombre de dix, fut fermée par un portail afin d’épargner la ville des attaques de tribus ennemies.
